| Fanazavàna teny frantsay |
4 Plaintes, murmures, mécontentement provenant des injustices, des vexations des autres, cris de réprobation populaire
[1.3]
5 ou plus souvent tsakafara(probablement de fara : dernier, l'ultime recours) : littéralement voeu de guérison à un malade (Dubois).
6 Les voeux de guérison formulés solennellement par tous les proches en présence du mpimasy sont une partie considérée comme essentielle de la thérapeutique.
7 Ils sont souvent accompagnés d'une offrande appelée tsaboraha, consistant en rameaux des plantes, cultivées ou sauvages, particulièrement chères au malade et recueillis en des lieux et dans des conditions précisées par le mpimasy ou le mpanandro.
8 On fait aussi le tsikafara pour les femmes qui souhaitent avoir des enfants et n'ont pu en mettre au monde ; avant de se présenter à un procès, devant un examinateur, voire même devant le corps électoral ; avant de partir en voyage lointain, etc.
9 Suivant les occasions, la cérémonie est discrète ou, au contraire, s'accompagne de libations, de sacrifices de boeufs, d'un grand concours de peuple et peut donner lieu à des réjouissances qui durent plusieurs jours.
[Betsileo]
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